Le ranch de Michael Jackson proposé à un prix cassé
Le vaste ranch du "roi de la pop" Michael Jackson en Californie, Neverland, est de retour sur le marché immobilier au prix de 31 millions de dollars, un montant bien inférieur aux 100 millions réclamés quatre ans plus tôt.
La propriété de plus de 10 kilomètres carrés, située près de Santa Barbara, comprend notamment 22 bâtiments, dont une maison principale de six chambres, un lac et un court de tennis.
En mai 2015, le ranch avait été mis en vente pour 100 millions de dollars après avoir été rénové par une société d'investissements -- un prix jugé "optimiste" par certains experts à l'époque, qui pointaient le lien de la propriété avec les agressions sexuelles sur des enfants dont a été accusé Michael Jackson tout au long de sa carrière.
Le ranch avait été perquisitionné en 2003 dans le cadre d'une enquête.
Le rabais conséquent est en partie dû à la sécheresse qui a touché la région, et affecté le marché immobilier local, a déclaré aux médias américains Kyle Forsyth, l'un des agents en charge du dossier. La demeure est en bon état, selon lui.
Michael Jackson aurait payé 19,5 millions de dollars dans les années 1980 pour acquérir cette propriété dont il avait fait un parc d'attractions comprenant un mini-zoo, des jeux et des jardins.
Une société immobilière l'avait rachetée en 2008 pour 22,5 millions de dollars. Le "roi de la pop" était mort l'année suivante.
Cette annonce intervient alors que HBO doit diffuser dimanche un documentaire de quatre heures intitulé "Leaving Neverland", qui retrace l'histoire de deux trentenaires assurant avoir été victimes d'abus sexuels de la part de Michael Jackson lorsqu'ils étaient âgés de 7 et 10 ans.
Neverland est le lieu fictif, dans l'oeuvre de J.M. Barrie, où se déroulent les aventures de Peter Pan et de ses amis qui ne veulent pas grandir.
En 1993, un adolescent de 13 ans avait porté plainte pour attouchements. L'affaire s'était réglée à l'amiable contre 15 millions de dollars. En 2005, Michael Jackson était passé en jugement pour des abus commis sur un autre mineur, mais avait été acquitté.
(AFP)